En cette journée de l’Action de Grâce, j’ai envie de te partager ce que je vis en ce moment. Lundi passé, je te partageais dans un Facebook live ce que j’ai vécu comme transformation depuis cet été. J’ai tellement reçu de commentaires inspirants que j’ai eu envie de t’en dire un peu plus. Ce que je vis est assez intense mais en même temps nécessaire pour passer au prochain niveau d’expansion. J’ai littéralement décidé de changer de vie.
Mais honnêtement, je ne pensais pas que ça serait si gros que ça à vivre… Puis avant-hier, mon ami m’a dit : « Isabelle, réalises-tu que 99% des gens ne feraient pas ce que tu es entrain de faire? Tu es entrain de faire un changement d’adresse complet alors que d’autres ont de la misère à juste aller à l’épicerie sans faire d’anxiété. C’est comme un peu normal que tu te sentes anxieuse, ébranlée et déstabilisée par moment. Tu n’as aucune idée d’où tu t’en vas et tu as 3 enfants en plus! »
Et c’est là que j’ai réalisé l’ampleur du changement de vie que je suis entrain d’effectuer. Parce qu’honnêtement, étant dedans, je ne m’en rendais pas vraiment compte.
Cet été, quelques personnes m’avaient fait la remarque et j’avais commencé à réaliser ce qui se passait mais les plus gros changements étaient encore à venir. Maintenant, en habitant 2 semaines dans ma ville natale et 2 semaines dans ma ville d’adoption, à 7 heures de route l’une de l’autre, je suis vraiment au cœur de la transformation.
Actuellement, j’apprends donc à marcher dans les sables mouvants, dans l’instabilité et dans l’impermanence des choses. Et le plus beau que je n’avais pas vu venir, c’est que j’apprends à accepter ma vulnérabilité.
Parce que pendant longtemps, j’ai joué la fille forte.
C’était mon mécanisme de défense. Tu sais, la fille qui semble toujours bien aller, celle qui garde tout à l’intérieur de soi et qui ne dit rien parce qu’elle croit que c’est un signe de faiblesse et qu’il ne faudrait surtout pas laisser paraître ça.
Parce que j’ai toujours cru que pour être aimée, je devais toujours bien aller, être au-dessus de mes affaires et avoir l’air parfaite.
Si non, j’avais un risque d’être abandonnée. Tu vois ici l’impact de la blessure de l’âme…
Et comme notre entreprise n’est que le prolongement de nous-même, alors tu peux imaginer que je pensais aussi que pour être aimée et appréciée des clients, je me devais de toujours être au top. Un peu comme si je devais performer 24h/24h. Ouf! Quelle croyance qui me mettait une pression énorme!
Sauf que dans ma quête d’accéder au prochain niveau d’expansion, autant dans mon corps, ma vie que dans mon entreprise, c’était nécessaire de laisser aller ce costume que j’ai porté pendant trop longtemps. Je me rappelle, j’avais 12 ans et je le portais déjà. Ça ne date pas d’hier…
Et peu à peu, je découvre que sous ce costume, se cache une femme pleine d’émotions et de sensibilité.
Je prends conscience que c’est quand on accepte cette vulnérabilité qui nous caractérise en tant qu’être humain, quand on accepte toute la sensibilité qui vient avec et quand on se donne le droit d’être qui on est vraiment qu’on peut enfin accéder à sa vraie puissance intérieure, à son essence et à sa vérité.
Enfin, concrètement, pour passer au prochain niveau d’expansion, le réalignement est nécessaire. Et pour vivre ce réalignement, la libération est essentielle, ce qui signifie entre autres dans ce cas-ci, enlever le costume de la fille forte, changer mes croyances limitantes et apaiser la blessure d’abandon.
Alors je ne sais pas de ton côté, quel est le costume que tu as à laisser tomber en cette journée de l’Action de Grâce pour te libérer et t’aligner avec le prochain niveau d’expansion que tu veux atteindre. Chose certaine, c’est la journée parfaite pour lui rendre grâce et lui dire merci pour tout ce qu’il a fait pour toi :
« Mon cher costume, merci de m’avoir sauvé la vie, merci de m’avoir maintenu en vie, merci d’avoir fait la femme que je suis devenue aujourd’hui. Je te rassure, j’ai plein d’autres outils maintenant et j’ai confiance que j’ai tout en main pour continuer mon chemin toute seule alors je te libère de tes fonctions. Tu peux prendre une retraite bien méritée. ? »
Sur ce, je te dis bonne journée de l’Action de Grâce, merci d’être là et de me suivre assidûment.
Isabelle